Poursuite du chemin de Compostelle 

7ème étape de St Cirq Lapopie à Pasturat

Mardi 24 Mai 2011

Kilométrage : 14,5 kms          Hébergement : Le relais de Pasturat à Pasturat

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Petit déjeuner à 7h (confitures de cerises et de figues). Départ à 7h30 dans l’autre sens, nous traversons le Lot et rejoignons le chemin de halage après le camping,  mais absence de balises. Au passage.

La vue de St Cirq tout là-haut sur sa falaise est extraordinaire.

Le chemin de halage est très agréable avec quelques rapides,  par des biefs de dérivation, de petites écluses pour les bateaux de plaisance. Sur le Lot des bateaux amènent des touristes au pied de St Cirq. L’un d’eux a accosté alors que nous étions sur le rocher de St Cirq.

Poursuite jusqu’à Bouzies après passage sous la voie ferrée (pas au-dessus comme la veille). Après un grand parking, hésitation pas trace du chemin. D’après la carte le chemin suit le Lot, descente après le pont vers le cours d’eau. Au début, pas de problème, il y a bien un chemin. Mais plus on avance plus la trace s’estompe, sentier pas très fréquenté, passage étroit entre ronces et orties. Nous retrouvons enfin un chemin plus large qui vient de la nationale, c’est le tracé du GR, il  suit la route depuis Bouzies. Plus tard, nous apprenons que le tracé a été modifié pour faire passer les pèlerins dans Bouzies. Le tracé d’origine est celui que nous avons emprunté.

Au milieu d’une zone boisée, un champ d’asperges, la cueillette est démarrée.Un peu plus loin, au niveau d’un pont sous la voie ferrée, le chemin monte vers l’intérieur des terres. Nous préférons opter pour la voie ferrée comme à Bouzies. L’accès est très facile cette fois. Nous traversons le Lot sur cette voie mais marcher sur des traverses de chemin de fer n’est pas très agréable. Dès l’autre rive, nous cherchons à descendre. Malgré des traces récentes de passage, l’entreprise est hasardeuse car pente très raide sans point d’appui. Nous atterrissons finalement plus ou moins bien (j’ai failli casser mon bâton) sur des billes de bois en contrebas.

Un cultivateur un peu plus loin nous confirme que l’on peut longer le Lot pour rejoindre la départementale un peu plus loin. Puis route de bitume vers St Géry. Vers 12h, au niveau du pont qui mène à Pasturat  nous préférons continuer vers St Géry pour le ravitaillement. A l’autre bout du village, une auberge. Du monde à la terrasse mais possibilité de prendre des sandwichs et des boissons et s’installer aux tables voisines pour pique-niquer. Après le casse-croute, un raccourci par une gare désaffectée nous ramène à l’entrée du village.

A quelques centaines de mètres du pont vers Pasturat, nous longeons la voie ferrée au même niveau que la route. Toute notre gymnastique pour descendre du pont de chemin de fer était inutile. Il suffisait simplement de continuer sur la voie ferrée.

Après la traversée du pont, grimpette sur route de bitume par une forte chaleur. Pasturat paraît loin. Finalement nous y voilà, le panneau « Relais de Pasturat » nous conduit au gîte.

La propriétaire nous montre la chambre à l’étage avec accès extérieur, une chambre de 4 lits où nous sommes seuls. Le cabinet de toilettes et les WC sont à l’extérieur sur la coursive.

Après notre installation, repos dans le jardin avec un rafraichissement offert par la propriétaire. Un autre pèlerin se joint à nous, il suit un autre chemin.

Dans le jardin, un magnifique cerisier. La propriétaire prépare le repas du soir, Andrée lui propose de l’aider à faire le clafoutis. Et pour trouver la matière première, avec l’aide du pèlerin, je monte à l’échelle pour la cueillette. Après un beau saladier de cerises, vient le tour des noix, à trois nous cassons un bon seau de noix. Enfin nous finissons par l’épluchures des pommes. Tout ça dans une ambiance bon enfant avec une propriétaire très agréable ravie de l’aubaine. Nous avons passé un super après-midi.

En début de soirée, son mari nous rejoint. D’un abord un peu bourru, il s’est assez vite déridé. Il nous raconte qu’un groupe de dames passé la veille s’est montré très désagréable jusqu’à demander les clefs de sa voiture. Comme il a refusé, elles lui sabotent son livre d’or. Il ne veut plus le montrer, les annotations virulentes lui fendent le cœur.

Il s’énerve rien qu’à raconter l’histoire.

La soirée se passe très bien, nous dégustons le clafoutis, la tarte aux pommes.

Coucher comme d’habitude vers 10h.