Poursuite du chemin de Compostelle 

8ème étape de Pasturat à Cahors

Mercredi 25 Mai 2011

Kilométrage : 18,25 kms          Hébergement : La maison des pélerins à Cahors (au Sud du pont Louis Philippe)

Petit déjeuner  à 7h. Dernière recommandation de notre hébergeuse pour éviter des détours inutiles. Départ à 7h30. Le GR36 monte immédiatement sur la gauche pour grimper sur le Causse.

A un embranchement, nous laissons le GR comme recommandé pour suivre le PR et la balise jaune en direction de Parrayne, les Mazuts. S’ensuit une très longue descente qui nous met un peu le doute. Mais finalement au débouché sur une route de bitume nous revoilà sur le GR36 que l’on va suivre jusqu’à Arcambal. On évite Arcambal pour se rapprocher de l’écluse et du Lot. Le chemin suit le Lot en longeant de très grandes parcelles cultivées. Chacune est équipée de tout un système de pompage à partir des eaux du Lot, comme il est très rarement à sec, l’irrigation de ces terres est toujours assurée.

Le chemin se prolonge ainsi très longtemps. En se rapprochant de Cahors les cultures se font plus rares. L’arrivée dans les faubourgs ne signifie pas encore la fin de l’étape. Il faut encore du temps pour arriver au pont Cabesut. Les estomacs commencent à manifester.

Après le pont, un vieux monsieur  se retourne brusquement et nous signale que pour aller au centre de Cahors une navette gratuite peut nous y amener, l’arrêt se trouvant juste devant nous. Une aubaine car il fait de plus en plus chaud. Effectivement après quelques minutes, un mini bus nous embarque et nous dépose dans la rue principale en plein centre.  Avec 2 bons gros sandwichs, pause à une grande terrasse. Un groupe d’anglais s’installe à côté de nous avec un accompagnateur français qui après quelques instants repérant nos coquilles vient échanger quelques mots.

Une fois requinqués, nous voilà repartis pour rejoindre notre gîte qui se trouve au Sud de Cahors. Au passage, dans l’ancien octroi sur le pont Louis Philippe un groupe de bénévoles se charge de l’accueil des pèlerins, occasion pour faire tamponner notre créanciale.

Après le pont Louis Philippe, sur le plan de ville, nous trouvons la rue à prendre pour la maison des pélerins. Après bien des allers et venues, pas de rue de ce nom. Une dame sur le pas de sa porte ignore où se trouve notre rue. Nous avançons quelque peu et à notre grande surprise, brutalement la rue change de nom sans aucun carrefour, sans interruption aucune. Le gîte se trouve un peu plus loin. Il n’ouvre qu’à 15h30, attente de plus d’une heure. Heureusement il y a des sièges à l’ombre.

D’autres pèlerins nous rejoignent dont notre couple allemand de Marcilhac. Finalement à 15h30, la propriétaire arrive et nous répartit les chambres, le couple n’a pas réservé et il n’y a plus de places, il est renvoyé vers l’accueil de l’octroi. Notre chambre est très correcte et très propre.

Nous disposons d’une grande cuisine, de plusieurs douches et WC. Gîte agréable.  Dommage que les repas ne sont pas fournis. Après installation, départ vers le centre de Cahors pour une  visite touristique : la cathédrale, le cloître, les quartiers avec maisons quercytaines, la grande horloge, la maison d’Henri IV, etc…

Dans nos déambulations, nous avons la surprise de rencontrer 2 pélerines rencontrées furtivement l’an dernier sur le 1er  tronçon, leur prochaine étape est Lascabanes comme nous, mais pas le même  hébergement. Pour le dîner, nous choisissons la brasserie du midi où nous dégustons un bon steak tartare-frites. Puis retour tranquille vers le gîte vers 20h30. Nous traînons quelque peu dans la cuisine à bavarder avec l’un ou l’autre puis coucher.