Poursuite du chemin de Compostelle 

20ème étape Retour sur Decazeville

Lundi 6 Juin 2011

Après une nuit réparatrice, il faut songer à rejoindre notre voiture à Decazeville. La veille, j’ai contrôlé sur internet le trajet en train que mon fils m’a transmis. Tout est OK. Il suffit de rejoindre la gare d’Auch pas très loin.

Petit déj et tout le monde embarque pour la gare d’Auch. Prise de billets au guichet. Et là surprise, le trajet internet présente un bug. Après un 1er bus, il doit y avoir une correspondance à un arrêt appelé Castres en sortie de Auch. Il n’y a pas d’arrêt de bus de ce nom, il s’agit de la gare de Castres… Pas du tout pareil, Castres est loin.

Pendant nos démarches avec le guichetier pour trouver un autre trajet, Guy, mari de ma cousine me tape sur l’épaule pour me dire qu’il nous conduit à Toulouse. C’est merveilleux, achat des billets de train de Toulouse à Decazeville et nous repartons en voiture vers Toulouse Matabiau. Il y a quand même plus de 85 kms. C’est super la famille.

Arrivés à Toulouse à la gare routière, notre bus  est prévu à 13 heures, largement le temps de prendre un pot mais Guy préfère rentrer de suite. Dans la gare routière, bizarre le panneau affiche un départ dans 5 minutes. Nous filons acheter des sandwichs et rejoindre les quais. Effectivement, le bus arrive quelques instants après.

Une 1ère correspondance intervient à Carmaux où nous avons le temps d’aller prendre un rafraichissement en ville. Puis un 2ème bus qui nous emmène vers Rodez après un arrêt à Albi. Nous passons par une très jolie ville qui mériterait un détour c’est Rabastens accolé à Coufouleux.

Pendant le trajet, une petite dame est en grande conversation avec le chauffeur de bus. En arrivant à Rodez, il nous confie qu’elle s’est trompée de direction, elle devait partir sur Toulouse , mais il lui est interdit de s’arrrêter en cours de route à un arrêt non prévu. Il s’est quand même chargé de la faire prendre en charge.

A Rodez, beaucoup de difficultés pour essayer de savoir où se trouve la correspondance pour Decazeville. Un 1er guichetier mauvais coucheur nous envoie pratiquement balader. Un 2ème plus aimable nous dit que le bus est sur le point d’arriver en gare routière juste à côté. Chouette, le trajet initial prévoit une heure d’attente. Repérage du quai, arrivée du bus, le chauffeur confirme qu’il va à Decazeville. Il descend pour nous ouvrir les coffres pour nos sacs. Au moment où nous présentons nos titres de transport, horreur il ne peut les accepter. Lui fait la liaison normale mais nos billets sont des billets SNCF. Descente du bus et attente selon l’horaire prévue.

Non décidément Rodez ne nous réussit pas (voir 2010).

A l’heure dite, le bus SNCF nous emmène bien à Decazeville, mais par le circuit des petites gares desservies par le train. On passe par des petites rues en impasse avec des demi tours difficiles. Incroyable. Idem à notre arrivée à Decazeville. Après l’entrée en ville, on repart vers la falaise où l’on grimpe vers la gare d’un petit village avant de revenir sur Decazeville par un autre quartier. Enfin nous descendons à la gare de Viviez. D’où nous rejoignons notre chambre d’hôtes chez Mme Bernard. A notre arrivée, il se met à pleuvoir. A peine entrés, il tombe des cordes.

Il va faire ce temps là une bonne partie de la soirée. Nous repartons au restaurant sous une pluie torrentielle.

Fin de la pluie après le dîner, retour au bercail.