Poursuite du chemin de Compostelle 

9ème étape de Cahors à Lascabanes

 Jeudi 26 Mai 2011

Kilométrage : 22,5 kms          Hébergement : Le gîte de l’étape bleue au lieu-dit Durand avant Lascabanes

Lever à 6h après un réveil en fanfare. Un ahuri se trompant de porte à ouvert notre porte de chambre à 5h. Petit déj préparé en commun. Un peu de supplément pour emporter.

Mise en route par un temps gris. Quelques gouttes de pluie. Il faut repasser le pont Louis Philippe puis prendre le long du Lot jusqu’au pont Valentré. Pont splendide. Je prends photo sur photo. Nous essayons d’apercevoir le diable mais sans trop savoir où chercher. C’est en rentrant que je l’ai trouvé sur une de mes photos.

Après le pont, montée vers la Croix de Magne. Rude montée par un escalier avec marches irrégulières et parfois très hautes. Par endroit limite dangereux. Quelques difficultés pour Andrée. Après 15mn fin d’escalier, montée encore mais plus carrossable. Et 15mn plus tard, la Croix de Magne et magnifique point de vue sur tout Cahors.

Après un passage en forêt, route de bitume très longue puis chemin qui grimpe jusqu’au gîte des Mathieux. Très beau gîte avec une aire de repos pour les pèlerins de passage. Manque de chance le café est froid. Ensuite alternance de chemin et route, montées et descentes  jusqu’à la Bastide Marnhac.

Petite pause pour refroidir les pieds dans l’eau d’une fontaine derrière l’église. Quelques kms plus loin en pleine forêt, une aire de pique-nique avec table et banc et chose exceptionnelle un distributeur de boisson sous abri !! Rencontre d’un couple de jeunes en provenance du Mans qui commencent ce jour leur chemin. Temps de plus en plus frais, au loin il pleut.

Le chemin se poursuit sur le plateau, le soleil réapparait et un peu de chaleur avec lui. Lascabanes est encore à 8kms. Nous rattrapons les 2 jeunes femmes de Montpellier rencontrées au gîte de Cahors et nous faisons route avec elles jusque Lascabanes où nous les quittons car elles continuent jusque Montcuq alors que nous laissons le chemin pour rejoindre la maison bleue à 800 m au lieu-dit Durand.

Nous y arrivons à 14h. Bien reçu par notre hébergeur très sympa qui accepte de nous vendre de quoi nous restaurer. Notre chambre est superbe. L’ensemble du gîte est très réussi.

Seul problème : pas de réseau pour le portable. Comme la santé de la mère d’Andrée n’est pas brillante, il faut prendre des nouvelles. Obligation de monter sur la route de bitume bien au-dessus du gîte pour capter. Dur, dur.

Au retour, d’autres pèlerins sont arrivés. Un groupe de 10 parisiens avec portage de bagages. Plus touristes que pèlerins. Un peu froid au début et assez sûrs de leur possibilité. mais finalement pas désagréables.

Au repas du soir, la gérante, arrivée en fin d’après-midi, fait un tour de table, certains sont originaires du Jura. Ambiance un peu froide avant de réintégrer les chamlbres.